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Le monde

de l'estampe 

 

S'il existe des estampes qui sont des pièces uniques, la norme et l'intention de l'estampe c'est d'être reproduite à l'identique tout en acceptant dans certains cas des rehauts. La moyenne est une centaine d'épreuves.

Pour l'estampe numérique il n'y a aucune limitation technique quant au nombre.

 

 

Si l'on considère la 3d, une sculpture

travaillée dans la terre qui  est reproduite en plâtre  on est confronté à la même tradition : soit pièce unique soit pièce reproduite à 5 ou 10 exemplaires. Pour cela on passe généralement par le bronze.

 

Maintenant que des ordinateurs

conduisent la reproduction en 3d, se pose également la question de l'originalité des pièces qui peuvent

être reporduites à l'infini.

 

L'estampe évoque  une feuille

de papier type Arches ayant été

imprimée avec des encres par un objet en bois, en lino,

en métal, en pierre ou en plastic dans

lesquels l'artiste a gravé un dessin.

 

Le travail vise une oeuvre reproduite en de nombreux exemplaires .

Du point de vue de la valeur financière, il y a en décreschendo:

la pièce unique, les impressions sur papier spécial, les impressions normales. L'impression numérique ouvre la porte à l'infini des impressions. Ainsi soumise à la loi du marché chaque épreuve ne vaut plus que quelques francs voir quelques centimes.

Quelles sont les garanties ?

D'abord pour rester dans l'estampe d'art, chaque épreuve doit être signée

de la main de l'artiste qui crée l'estampe ,qu'il la réalise avec un artisan spécialisé ( graveur, lithographe, sérigraphe) ou qu'il la réalise de façon plus autonome au travers d'un ordinateur.

L'artisan et l'auteur garantissent le nombre de tirage grâce à la signature et à la numérotation.

 

Pour la collection ESQ-CADRE, je fais une entorse à cette règle. 

Dabord je divise la production en deux catégories très distinctes, celle à signature excluse (donc signature après l'impression) et celle à signature incluse (donc signature inclue dans le dessin avant l'impression.)

 

Les estampes à signature excluse que nous vendons à 100.-frs la pièce répondent à la tradition de l'estampe.

Pour éviter les tromperies, nous en gardons la maîtrise de production.

Ce qui nous permet d'éviter la numérotation qui sous le couvert de la maîtrise du nombre à contourner cette limite en surmultipliant les catérogies.

Nous n'imprimons et signons que

100 exemplaires ( sans tirages spéciaux).

La valeur est alors fortement réduite

 (100 frs en 2015), mais correspond à une nouvelle catégorie de collectionneurs qui s'intéressent plus à la valeur artistique qu'à la valeur "objet rare".

 

La collection

ESQ-CADRE

 

nous admettons que les formats sont 

dans la proportion A4 ( 0,750) et que

le modèle de base est la feuille A4,

sur un papier qui est compatible avec

l'imprimerie, mais tendant vers une

qualité de ceux de l'estampe classique.

 

Le coeur de la collection est 

L'esqampe

(l'esquisse captée par l'estampe).

Les traits y sont minimalistes, parce que

l'esquisse véritable fonctionne par

pulsions très brèves ce qui donne cette fraîcheur suggestive.

Si l'on revient sur l'esquisse (ce qui est possible en dessin) l'esquisse devient

très vite un dessin ( croquis, ébauche etc), et de toutes façon a tendance à très vite s'obstruer. On sait la difficulté de la gomme ou de la mie de pain pour le dessin au fusain.

Et il y a eu des "miracles" (Holbein ou Rubens et d'autres grands noms)

 

L'ordinateur permet de superposer ces moments d'esquisse

sans tomber 

ni dans l'obstrusion ni dans 

la dessinance habituelle,

c'est alors que le processus de l'esquisse prend une autre tournure, 

devenant ce que nous nommons une génestampe  qui est un travail d'esquisse qui se transforme sans s'étouffer grâce à un travail en corps à corps avec l'ordinateur.

 

L'esquisse peut être commencée sur du papier puis être continuée dans l'ordinateur mais on peut aussi plonger directement dans le mécanisme de la génestampe lorsqu'on a compris la différence entre un "dessin de graphiste/imagier" et un dessin "d'artiste plasticien" qui est essentiellement basé sur l'esquisse

et le rythme psycho-somatique que la main imprime sur un support.

 

Cette différentce est capitale.

C'est elle qui permet de ne pas se laisser emporter par la gravitation de l'image, ( donc la réalité des objets) que la machine, tout comme le cerveau

rejoint quasi automatiquement.

On pourrait dire que c'est apprendre

à nager en surface, pour "avoir de l'oxygène", ce que cherche le travailleur en esquisse.

 

 

 

CLASSEMENT :

 

L'estampe numérique est une

catégorie d'estampe.

 

La numestampe une catégorie

d'estampe numérique.

centré sur le travail d'artiste

plasticien dont le travail d'esquisse

est le centre.

 

 

Nous divison les numestampes 

en  dénusqampes et en

photestampes.

 

Nous restons dans le domaine des arts plastiques. dans le sens

que nous intégrons une partie du mécanisme de l'ordinateur dans

le monde des arts plastiques en

privilégiant le geste de la main

dans la matière, DONC SA CORRESPONDANCE DANS LE DESSIN NUMERIQUE.

Il ne s'agit pas d'effets de matière,

mais d'effets de la matière touchée

aussi directement que possible par la main d'un artiste, donc essentiellement du trait, de la touche, et à la limite : de la tache d'encre ou de couleur.

 

c'est dans la catégorie des DENUSQAMPES que nous trouvons

celles de GENESTAMPES

et celle d'ESQAMPES

ou encore de CROQESQAMPES

L'ESQAMPE est le coeur de notre collection.Elle fait partie de la

catégorie des DENUSQAMPES qui elle fait partie des NUMESTAMPES

Dans la catégorie des DENUSQUAMPES, outre les ESQAMPES et

les GENESTAMPES nous produisons 

des CROQUESQAMPES

des DESTAMPES

des PROJESTAMPES

des SHEMESTANPES

 

Dans la catégorie de PHOTESTAMPES

nous avons 

les PICTOPHOTESTAMPES

les GRAPHOPHOTESTAMPES

les GRAVUPHOTESTAMPES

les LITHOPHOTESTAMPES

les XYLOPHOTESTAMPES

les LINOPHOTESTAMPES

les SERIPHOTESTAMPES

 

La PHOTESTAMPE n'est reconnue comme telle si l'artiste photographie ses propres oeuvres et les réaménage en vue d'une oeuvre qui sera signée de sa main après l'impression.

 

Dans ce domaine, le plagia et la tromperie abondent.

La signature excluse ( donc après l'impression) est le seul garant de l'autenticité du travail.

 

 

Les différents genres

de la collection

ESQ-CADRE

Explications

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