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LA COLLECTION  ESQ-CADRE 

 

Cette initiative a surgit suit à un constat : plus personne ne sait à quoi sert l'art, si ce n'est à nous distraire, alors qu'on croyait que la pratique de l'art reliait l'activité humaine aux valeurs spirituelles. Au plus haut degré on se retrouvait plutôt à écouter du Schumann plutôt que d'aller à l'église, avec Bach on pouvait faire les deux à la fois. Ou alors on déambule

religieusement devant des chefs d'oeuvres de la peinture qui valent des millions. Au mieux, on médite en lisant quelque poème.

 

Mais l'activité de l'homme, croissante et stimulée par la mondialisation manque de ligne claire permettant d'agir contre le mal que nous n'arrivons pas à endiguer.

Ayant consulté les philosophes et les idéologies politiques, les dogmes de toutes les églises, sans y trouver de réponse satisfaisante, il est légitime d'interroger tout ce qui dans la culture gravite autour de la création artistique, ce qui ne signifie aucunement  néglliger  les aures approches de la question du bien et du mal surtout celle qui est liée aux actions de l'homme. Lorsqu'on pense " attendez, nous faisons une omelette donc il faut que nous cassions des oeufs", on génère la situation actuelle qui fait fi de l'importance de l'individu singulier,  qui consciement signe personnellement ses actions. Dans ce cas seuls quelques uns peuvent le faire. C'est le règne de la "loi du plus fort".  la question est : pourrions-nous changer le cours de nos destins en "faisant l'omelette sans casser des oeufs", autrement  dit instaurer une situation paradisiaque sans

faire le sacrifice des moins bien lotis?

 

Le sujet est si vaste que vous me pardonnerez de m'y introduire très subjectivement du point de vue artistique, mieux, du point de vue d'un acteur artisan/artiste/plasticien.

 

Le savoir-faire, transmis d'atelier en atelier a fini par se figer, d'où la révolte illustrée par

les différents mouvements artistiques de ces derniers siècles..

Pour se libérer du joug académique, le monde des créateurs d'art a fait et prononcé beaucoup de choses qu'il faut savoir remettre à chaque fois dans leur contexte.

En d'autres termes on parle du cadre.

A première vue l'esquisse et le cadre sont éloignés l'un de l'autre. 

En général il y a le moment de l'esquisse et un autre moment pour l'encadrement éventuel de cette esquisse.

 

Par la collection ESQ-CADRE nous cherchons à mettre en résonnance ces deux moments voir tisser des liens productifs.

 

Mettre en valeur et développer le travail de l'esquisse devrait permettre de renverser toute une série de poncifs concernant le  travail artistique, poncifs qui interdisent l'art d'être au service du Bien.

 

J'ai l'air de soudain, par inadertance introduire le "l'art, donc les fabricateurs de beauté au service du Bien.". Cette phrase qui semble anodine, permet de toucher tout le drame de l'art qui se trouve coincé dans cette double affirmation : voyez, le volcan qui vous broie est splendide, d'une beauté extrème, les constellations sans merci se mangent les unes les autres, tout comme les bactéries,

donc nous aussi nous faisons de la beauté avec évidemment beaucoup de dégâts collatéraux.

 

Nous ne savons pas ce qu'est la conscience des gallaxies, ni celle des bactéries. Mais notre conscience à nous, nous dit que ressurgissent constamment, au cours des millénaires, au cours des années, et à nouveau dans chaque génération des idéaux qui ne correspondent pas à la froide réalité auscultée par nos instruments scientifiques.

 

Pour résumé, j'ose dire que nous voudrions un paradis, c'est-à-dire une situation non seulement de confort, mais d'enthousiasme et ceci pour tout un chacun, ici et maintenant.

 

Chacun peut constater l'ampleur du mal et le déséquilibre toujours plus flagrant entre la puissance du mal et ce celle du bien.

 

Cela pourrait être décourageant. Et bien non, nous cherchons activement ce qui dans notre pouvoir de faire créativement, l'endroit et le moment où nous pourrions inverser la marche des choses.

 

Dans ce contexte, on comprend facilement que les pouvoirs en place, qui utilisent cette facilité de l'univers à jouer le plus fort contre le plus faible, essayent toujours encore à faire briller

les illusions, tout comme le pêcheur fait briller son apât afin que le poisson morde à l'hameçon.

Et si nous regardons la mise en place des idéologies et théologies ou dogmes, ça y ressemble trop bien pour que nous ayions encore des doutes à ce sujet.

 

A mon avis, il y a encore une chance " de s'en sortir", c'est en auscultant mieux notre intimité, je veux parler des brefs moments de rêve, de perception intuitive, de clarté mentale qui nous reste dans le cri existentiel.

C'est dans ces brefs moments que se créent au sein de l'esquisse des moments chauds qui nous donnent, un instant très bref, la certitude que nous explorons un nouvel espace, une nouvelle possibilité de l'espace.

 

Le but de l'intiative ESQUISSE-CADRE  est d'élargir ce moment en ayant la capacité de les superposer, de les retenir pour, par petites touches, créer plus de visibilité, de "réalité objective",

à ces moments.

 

Pour simplifier, nous parlons de l'esquisse et son cadre, donnant à cette expression un sens de collaboration ou d'enrichissement réciproque, plutôt que limitatif ou restrictif ( par exemple: le cadre comme limite de l'excès de l'esquisse).

 

Les artistes pratiquent toujours un peu secrètement l'esquisse, ne la distinguant pas nettement de l'ébauche, du croquis, du shéma , de notations etc.  C'est ce que je fais aussi.

 

Mais depuis que j'ai eu accès à la Révélation d'Arès, j'ai repris confiance dans mes intentions de jeunesse, à savoir que la création artistique, si elle pouvait être partagée ( le spectateur pouvant être le créateur et vice et versa) pourrait aussi être partie prenante dans le changement du monde en Bien, donc en paradis. Ce n'est pas que je veuille remplacer le travail de la Pénitence arèsienne

par le travail de l'esquisse. La Pénitence, est l'acte par excellence du changement de notre monde. Je note ici pour ceux qui n'ont pas encore lu la Révélation d'Arès, que le mot pénitence dans ce texte, n'a pas le même sens que lui donnent les religions. Je cite ici le blog de Michel Potay (freesoulblog.net du 30 janvier 2005):

 

Les mots repentir et pénitence existent dans La Révélation d'Arès, mais ils ne sont pas synonymes.
Repentir correspond à ce que la religion appelle pénitence, qui n'est pas la pénitence au sens de La Révélation d'Arès.
Pour se fixer sur les sens que donne à ces mots La Révélation d'Arès, disons que, pour ma part, je suis pénitent (c'est un état permanent de ma vie) sans avoir à me repentir de quoi que ce soit, parce que je ne fais de mal à personne.
Quelqu'un peut inversement se repentir de quelque chose sans être pénitent.
Un pénitent vit en pratiquant l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et en se rendant libre de tous préjugés, comme je n'arrête pas de le répéter, mais s'il a aussi du repentir (s'il a commis une faute particulière), le repentir s'ajoute à mais ne remplace pas l'amour, le pardon, la paix, etc.
Le repentir est autre chose: le repentir est le regret d'une faute ou de ses fautes, accompagné du désir de ne pas recommencer, de réparer (le repentir est ce que la religion appelle pénitence).

 

(freesoulblog.net du 30 janvier 2005): Une fois dite la prééminence de la pénitence arèsienne, les portes sont ouvertes pour entrer en résonnance dans le domaine de la création artistique.

C'est à mon sens le moment de signer une nouvelle alliance entre le moment de l'esquisse et son cadre, les deux devant être modifiés, l'un par rapport à l'autre, ceci dans la lumière de ce puissant espoir que génère la lecture de la Révélation d'Arès.

 

Il m'est aussi évident que nous ne pouvons faire que de petits pas, et que même certains de ces petits pas sont des pas pataugeant, parfois reculant. Mais l'orientation est prise ainsi que la détermination de ne pas faiblir dans cette nouvelle marche, démarche comme on dit.

 

 

 

 

 

 

 

 

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